Bonjour M. Journé et merci à vous de m’accorder cette interview.
· Pouvez-vous nous présenter l’entreprise pour laquelle vous travaillez ?
J’exerce pour la Société Générale, grande banque du paysage français qui fête ses 150 ans le 4 mai prochain. Parmi ses objectifs, il y a celui du financement de l’économie publique et locale, et par rebond, celui des villes elles-mêmes. Ce qui est permis grâce à son implantation dans la majorité des grandes villes françaises. Tous les marchés de clientèle sont abordés par la Société Générale, de manière à avoir l’impact économique le plus efficace possible.
· Qu’en est-il de votre parcours personnel ?
Je suis à la Société Générale depuis de nombreuses années déjà puisque mon embauche remonte à l’année 1992. J’ai donc commencé « en bas de l’échelle » si je puis dire, en travaillant aux guichets d’agences, puis j’ai évolué pour occuper successivement des postes de conseiller professionnel, de directeur d’agence de responsable de marchés professionnels et enfin aujourd’hui d’animateur des partenariats. D’où un parcours de terrain qui m’a permis d’exercer quasiment toutes les professions bancaires en lien avec la clientèle. Je suis aujourd’hui rattaché au siège régional de la banque mais je suis toujours acteur de terrain, faisant la liaison entre la banque et nos divers partenaires. J’ai une bonne maitrise du marché professionnel en Seine-Saint-Denis, travaillant sur ce champ depuis 1996.
· Un mot pour détailler davantage vos fonctions actuelles ?
Je suis animateur de partenariat prescription pour les marchés professionnels et immobiliers. Cela signifie que je suis en charge de trouver de nouveaux partenaires et de gérer les relations avec eux. Au-delà, je coordonne les questions relatives au traitement des demandes des professionnels en agence : ouverture de compte professionnel, prêts,…
· Qu’est-ce qu’Initiative Plaine Commune pour vous ?
A mes yeux, Initiative Plaine Commune est avant tout une association chargée de développer la création d’entreprise grâce au financement sur le territoire de Plaine Commune. C’est un pivot essentiel pour les banques et autres partenaires. Cet organisme aide les entreprises dans leurs démarches pour se former et accordent en parallèle des prêts d’honneur qui servent de levier sur le financement bancaire. Il y a de très bons résultats en matière de taux de survie des entreprises à 5 ans lorsqu’elles passent par Initiative Plaine Commune, bien supérieurs à la moyenne nationale. C’est aussi un formidable réseau d’accompagnement avec la mise à disposition de parrains, qui constituent des appuis à la gestion pour le début de la vie de l’entreprise.
· Comment avez-vous connu le réseau ?
J’ai tout simplement connu le réseau Initiative en arrivant sur Aubervilliers en 2010. La Société Générale travaillait avec vous avant, et j’ai donc pris le relais dans la continuité de notre partenariat.
· Quel est l’intérêt pour vous de travailler avec IPC ?
Cela nous permet d’être encore plus présents au niveau local pour contribuer au développement du tissu économique et social de la Seine-Saint-Denis. Concrètement, notre partenariat avec Initiative Plaine Commune nous permet de trouver des clients pour travailler sur la durée avec les entrepreneurs en Seine-Saint-Denis : de la création de la société à sa fin de vie (sa transmission par exemple). D’un point de vue qualitatif, les projets suivis par Initiative Plaine Commune sont plus pérennes : c’est un partenaire de confiance avec lequel nous avons tout intérêt à travailler.
· Un dernier mot à ajouter en conclusion ?
Oui, je voulais insister sur le fait que nous avons de très bonnes relations avec Initiative Plaine Commune. Nous sommes interdépendants puisqu’eux ont aussi besoin de l’appui des banques pour décaisser leurs fonds afin que les projets des entrepreneurs puissent voir le jour. Nous bénéficions de notre côté, du fait que le suivi d’Initiative Plaine Commune permet de mieux cadrer financièrement les projets des porteurs, via des dossier carrés incluant business plan et prévisionnels financiers, ce qu’on ne trouve pas toujours chez les entrepreneurs qui viennent nous demander un prêt.