Au 11 avenue Aristide Briand à Stains vient d'émerger un nouveau restaurant d'un genre bien particulier. Il s'agit d'un lieu où la cuisine marocaine maison est reine, de même que les patisseries orientales. Cet endroit, c'est le Casa Nova, qui a ouvert ses portes le 29 Avril dernier.
Dans une ambiance conviviale, une cinquantaine de personnes se sont succédées pour découvrir ce nouveau restaurant, et ses nombreuses spécialité. Monsieur Azzédine TAIBI, Maire de Stains, nous a d’ailleurs fait le plaisir de sa présence.
A l'occasion de cette inauguration, nous avons pu interviewer sa gérante, Mme Sanaa Arrach. Extraits.
Bonjour Mme Arrach, et merci de nous recevoir. En quelques mots, pouvez-vous nous présenter ce que propose le Casa Nova ?
Le Casa Nova est un restaurant marocain – salon de thé à l’ambiance orientale, ouvert de 11h à 2h du matin et proposant des diners dansants, des apéritifs dinatoire sur demande ou encore des services de traiteurs, au sein d’une salle de 200 m² abritant en parallèle un carré vip. Toute la nourriture proposée est faite maison.
La carte des menus propose un mélange de plats basiques revisités et innovants :
- Entrées : salades marocaines à base d'aubergines, de tomates, samossas,...
- Plats : tajines (poulets, agneaux, boeuf,...), couscous (légumes, sucré/salé, royal,...), plats marocains typiques (sur commande).
Les recettes s’adaptent suivant les saisons et sont renouvelées annuellement dans le but de fidéliser au maximum une clientèle très versatile dans ce secteur.
Des cocktails maisons sans alcool à jus de jus de fruits frais sont proposés, ainsi que divers sodas.
Des chichas sont mises à disposition (en particulier en soirée) au sein d'un fumoir dédié.
L’ambiance sonore est différente entre les services. Pour le service du midi, une ambiance sobre est mise en place, orientée musique de fond plus que d’écoute. Effectivement, après une matinée de travail, les employés préfèrent souvent se retrouver au calme, et pouvoir discuter tranquillement.
A l’inverse, le soir, un fond sonore jeune et varié est proposé. Pour ce faire, l'établissement recourt à des prestataires externes du jeudi au samedi proposant ainsi un "cabaret oriental" : des chanteurs, des danseur(e)s oriental(e)s, un magicien par occasion.
Quelques mots sur votre parcours professionel ?
J’ai suivi un parcours éclectique. J’ai une expérience assez large dans le milieu financier/comptable/gestion. Mais pour financer mes études dans ce domaine, j’ai dû travailler en parallèle. Il se trouve que cela m’a conduit à côtoyer le milieu de la nuit (serveuse, barmaid, gestion d'événements traiteurs,...) et j’ai apprécié cet univers léger, où les problèmes de la vie deviennent futiles l’espace d’un instant. Le décès de mon frère dans un accident de la route m'a amené à reconsidérer ce que je voulais faire de ma vie professionnelle pour les années à venir. J’ai alors pris la décision de mettre de côté mon métier stressant et rébarbatif de financier pour retourner vers ces ambiances festives que j’avais connu par le passé, mais en étant cette fois à la tête de mon propre restaurant dansant/salon de thé oriental.
Quel est votre rôle au sein de cet établissement ?
Je suis simplement le chef d’établissement, la responsable d’exploitation. Je m’occupe de l’accueil, du bar, de la gestion de salle, des approvisionnements, de la comptabilité,… Et je suis épaulée par ma famille dans de nombreuses tâches du restaurant.
Que vous a apporté Initiative Plaine Commune ?
Chez IPC, j’ai eu non seulement une aide financière mais surtout, j’ai pu trouver une oreille attentive à mon projet et un accompagnement bien utile pour le formaliser. Le comité d’engagement a été à l’écoute et m’a fait confiance dans ce projet ce qui est très important à mes yeux. J’ai pu vous connaitre via le Pôle Emploi, et c’est une chance pour moi.
Qu’est-ce qui vous a marqué dans votre parcours de création d’entreprise ?
En fait, le parcours de la création est très long. Bien plus long que ce à quoi je m’attendais. Je me voyais en activité derrière mon comptoir mais tout ce parcours à suivre au préalable m’a pris près de 8 mois, en connaissant des galères diverses. J’ai connu quelques difficultés à obtenir un accord de financement bancaire mais un conseiller bancaire d’une autre banque a finalement su me faire confiance et a été très réactif une fois en contact avec lui. Ensuite, j’ai été victime d’une escroquerie dans le cadre de la réalisation des travaux : l’entrepreneur s’est évaporé dans la nature sans demandé son reste, me laissant en plan. Heureusement, j’ai une famille très soudée et grâce à eux et quelques connaissances (nous étions jusqu’à une trentaine sur le chantier), nous avons pu malgré tout terminer ces travaux et procéder à l’inauguration le 29 avril dernier. Maintenant, tout est en place pour que ce restaurant vive !
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